Participer au Sommet de la Francophonie à Paris en représentant Madagascar a été bien plus qu’un honneur : ce fut une occasion de démontrer comment l’art chorégraphique peut transcender les frontières et les barrières culturelles. Mon approche chorégraphique va au-delà de la performance, elle s’impose comme un acte de transmission et de transformation. À travers la création présentée au CENTQUATRE, chaque mouvement ont incarné non seulement un héritage ancré dans le passé, mais aussi un avenir tissé par les aspirations communes de chaque danseur.
Quand je chorégraphie, je cherche à activer un dialogue vivant entre générations, langues et cultures. Le corps devient un passeur d’histoires et un espace de rencontre sans frontières. Cette œuvre, conçue au CENTQUATRE-PARIS, a pris vie comme une ode à la résilience culturelle, prouvant que l’art est bien plus qu’une représentation : c’est un pont, un lieu de reconnaissance de nos racines partagées, un moyen de célébrer la richesse de nos différences tout en embrassant l’inconnu et la multiplicité des identités.
Créer une œuvre de cette envergure pour cet événement international à été à la fois un défi et un accomplissement. J’ai relevé ce défi avec passion et rigueur, rendant hommage à la diversité, affirmant l’importance de mettre en valeur les patrimoines en mouvement et de l’art comme vecteur de dialogue et de connexion.
À travers cette performance, je continue de nourrir et de pousser plus loin mes ambitions, qui sont de placer l’art au centre des dialogues et des transformations qui font avancer nos sociétés.
*Chorégraphier le Vivant : Un Dialogue entre Passé, Présent et Futur
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